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Cela fait déjà plus d'un an, le 2 Octobre 2018 que la loi Egalim a été votée par le parlement. Elle a en effet été votée pour des objectifs bien précis et apporter certains changements dans domaine de l'alimentation. Nous revenons pour vous sur cette loi pour vous aider à la comprendre et percevoir son bien-fondé.
Favoriser une alimentation saine et durable et limiter le gaspillage
La loi Egalim exige qu'a partir de janvier 2022, les repas servis doivent contenir au moins 50% de produits bénéficiant de labels (appellation d'origine, labels rouge) ou issus de circuits courts. Les menus proposés doivent avoir une contenance d'au moins 20% de produits provenant de l'agriculture biologique. De plus, la loi stipule qu'à partir du 1er novembre 2019 au moins un menu végétarien doit être proposé dans toutes les cantines de la maternel au lycée et ceci chaque semaine.
Assurer un revenu digne aux agriculteurs
Ceci se présente comme l'un des objectifs de cette loi. En effet, elle vise une meilleure rémunération des agriculteurs avec une inversion de l'élaboration du prix de vente en faveur de ces derniers et ceci en considérant les coûts de production agricole. Pour l'atteinte de cet objectif, la loi envisage de relever de 10% le seuil de revente à perte sans oublier d'assurer l'encadrement des promotions pour permettre une régulation favorable aux producteurs et aux PME.
Améliorer les conditions de production
Sur le plan environnemental, cela passera par une interdiction de quelques pesticides en vue de préserver la biodiversité. Sans oublier une protection des riverains qui vivent à côté des espaces traités à base de produits phytosanitaires. Sur le plan sanitaire, la loi prévoit de supprimer le dioxyde de titane des produits alimentaires, car cette substance n'a aucun ajout nutritif et ne sert que pour son apport d'esthétique. Et enfin en ce qui concerne les entreprises, elles ne feront plus la promotion des produits phytosanitaires et adopteront une utilisation contrôlée.